Beaucoup de femmes sont confrontées aux mycoses vaginales et aux infections urinaires, principalement aux urétrites et aux cystites.
Je reçois beaucoup de ces patientes, soit parce que le problème récidive, soit parce le traitement de médecine traditionnelle (antibiotiques, antimycotiques) n'est pas satisfaisant. Certaines femmes vivent dans la hantise d'un rapport sexuel, parce qu'elles savent qu'il est source de douleurs ou qu'une gêne ou une infection suivra. Les relations se font alors plus rares, et une distance s'installe entre les partenaires, entraînant parfois des tensions, voire des querelles ou même une rupture. Chacun porte en lui des traces de cette sexualité inachevée, notamment des traces de culpabilité, de honte ou d'impuissance. Dans une relation sexuelle, le bien-être est primordial, et de tels problèmes doivent être réglés. C'est souvent la femme qui prend les devants, car c'est elle qui souffre le plus facilement de ce type de pathologies.
Une consultation gynécologique est incontournable afin de savoir ce qui est la cause de la maladie : une infection bactérienne, virale, une mycose ? En cas d'échec du traitement traditionnel ou de récidive, l'homéopathie est une thérapie alternative de choix, parce qu'il s'agit très souvent d'un problème de terrain. Certaines maladies chroniques (du point de vue homéopathique) prédisposent à ce type de maladies; comme disait Pasteur, "le terrain est tout, la bactérie n'est que secondaire". Un traitement constitutionnel, qui s'appuie aussi sur les maladies familiales, devra être mis en place. D'autres causes plus personnelles peuvent être à l'origine de ces récidives, un malaise plus profond, des peurs, un passé douloureux, personnel ou familial. C'est le travail de l'homéopathe de chercher la source du déséquilibre, et d'aider la patiente par un médicament homéopathique ciblé.